Jamais depuis cinq ans l’épidémie de grippe n’a été aussi virulente. Conséquence : une surmortalité chez les personnes âgées, des pompes funèbres débordées et des délais de cérémonies qui s’allongent.
Des difficultés sont apparues particulièrement apparues sur la Côte-d’Azur, en région lyonnaise et dans le Limousin. Témoins ces délais de crémation qui ont plus que doublé. Interrogé ce vendredi matin sur la chaine BFMTV, Edouard Delcourte, directeur OGF à Cannes, précise même : « On peut obtenir une crémation en général en quatre à six jours. Là, on est monté à huit, dix voire jusqu’à douze jours. »
Certes, l’hiver voit l’activité traditionnellement augmenter. Cette année, on a changé d’échelle. Et difficile de faire autrement : 170 crématoriums dans le pays, des temps incompressibles : forcément la situation est tendue, vécue douloureusement par les familles.
Après avoir atteint son pic, l’épidémie reflue désormais. Mais les entreprises de pompes funèbres devraient rester sur le qui-vive encore un bon mois.