Sépulture

La tombe funéraire

Tombe Funeraire Contrairement au caveau ou caveautin, la tombe funéraire est la sépulture que l’on retrouve le plus souvent dans les cimetières. Son choix est une étape importante lors de l’organisation des obsèques. Il vous sera proposé à ce moment de nombreux monuments funéraires, nous vous aidons à faire votre choix en décryptant la tombe funéraire.

La tombe est un monument funéraire

Le terme tombe regroupe deux notions :

  • Il désigne le monument funéraire qui recouvre la sépulture ;
  • Ainsi que la sépulture en elle-même composée d’une fosse en pleine terre qui accueille le défunt en cercueil ou en urne.

La tombe a une symbolique particulière, en offrant à ses proches la possibilité d’honorer leur défunt. Il est également possible d’opter pour la tombe paysagère avec une stèle ou une pierre tombale partielle.

Cette fosse creusée dans le sol accueille les cercueils qui sont placés les uns au-dessus des autres. Il doit y avoir de la terre au-dessus sur un mètre. Chaque cercueil est espacé d’environ 50 cm. Ce qui implique que pour une tombe pleine terre une place, il faut creuser un trou de 1.50 m de profondeur et 2 m pour une tombe deux places.

Comment se présente une tombe ?

Dans de nombreux cimetières, vous avez l’obligation de construire une semelle en même temps que la sépulture pleine terre. Elle a pour rôle d’éviter aux visiteurs de marcher au-dessus du cercueil, mais également de délimiter la sépulture correctement.

La majeure partie du temps, celle-ci est en béton ou en ciment, mais elle peut toutefois être en granit. Dans ce cas, il est nécessaire d’ajouter une fausse case, celle-ci est une sorte de fondation qui évite à la sépulture de s’affaisser au fil du temps en raison du poids du granit. C’est souvent le cas dans le cadre des concessions de plus de trente ans ou perpétuelles.

La semelle est un élément qui n’est pas forcément obligatoire et sa pose est laissée à la libre appréciation de la famille.

Il est ensuite possible d’y ajouter certains éléments comme :

  • La stèle : c’est une pierre posée à la verticale sur laquelle sont gravées les inscriptions (nom et prénom du disparu, date de naissance et de mort, épitaphe, phrases d’hommage, message, citation… ;
  • La pierre tombale : elle est le plus souvent en granit (vous pouvez vous rendre sur Gpggranit pour choisir une pierre tombale) ;
  • Le prie-Dieu : c’est la petite marche qui peut accueillir des fleurs et qui permet aux proches de se recueillir.

Une fois que l’inhumation est réalisée, il est indispensable d’attendre entre 2 et 6 mois que la terre soit bien passée pour poser la pierre tombale et la stèle. Durant ce temps nécessaire, vous avez deux possibilités :

  • La tombe est nue seulement recouverte de terre ;
  • Soit, elle est habillée par une tombe provisoire qui peut vous être proposée par votre société de pompes funèbres.

Tout savoir sur la réalisation de la fosse et du monument

Vous n’avez pas de permis de construire à demander pour réaliser ce type de travaux sur un terrain concédé. Cependant, elle peut être soumise au règlement en vigueur dans le cimetière. Nous vous conseillons de demander une autorisation au maire, surtout si votre projet est un peu original. Cette précaution vous évitera une décision de destruction de l’ouvrage édifié et un litige avec la mairie.

Bon à savoir : la famille peut réaliser elle-même la fosse ainsi que le monument, sans obligatoirement passer par des entreprises. Il faut cependant avoir certaines compétences exigées par le règlement du cimetière et le matériel qui permette cette réalisation dans de bonnes conditions.
À noter : que ce soit concernant l’esthétique ou les dimensions, le maire est autorisé à interdire le projet dans l’intérêt de la tranquillité publique, de la salubrité ou pour le maintien de la décence et de l’ordre. Les volumes, quant à eux, sont strictement réglementés et il faut en respecter les mesures.

Comment choisir la tombe ?

Comme nous l’avons déjà vu, la famille dispose d’un choix important au niveau des éléments qui composent la tombe : matériaux, formes, prie-Dieu ou non, stèle… Il est possible que le défunt ait déjà exprimé ses souhaits, soit directement à la famille par le biais d’un document écrit, soit dans son contrat d'assurance obsèques en prestations personnalisées. Il a pu en préciser ainsi les dimensions, les ornements et la forme.

Le choix entre la version individuelle ou familiale :

La sépulture en pleine terre est dans la plupart des cas individuelle, cela devient obligatoire si vous souhaitez la placer dans le terrain commun, à ne pas confondre avec la fosse commune qui a disparu depuis longtemps.

Toutefois une concession en pleine terre peut parfaitement accueillir plusieurs corps :

  • En urne : il est possible de superposer les urnes par le biais d’une mini-tombe, par exemple ;
  • En cercueil : Si la nature du sol le permet et que la réglementation du cimetière le permet, il est possible de superposer les cercueils.
À noter : Une taxe de superposition des corps peut être demandée si le règlement de la municipalité le prévoit. Mais elle n’est redevable qu’à partir de la seconde inhumation, selon la circulaire N° 74-434 du 9 août 1974.

La superposition des urnes est également possible, si elles sont non dégradables et clairement identifiables. La loi exige en effet que chaque défunt puisse être distingué des autres.

Tombe sur mesure ou standard ?

La tombe sur mesure sera plus onéreuse que la tombe standard.

Le prix d’une tombe

Le prix d’une tombe funéraire varie en fonction de certains éléments comme la taille, le prix de la concession du cimetière, le type d’ornements choisis ainsi que des matériaux sélectionnés.

Il faut compter une moyenne de 1 000 à 1 200 euros au minimum pour une tombe standard en pleine terre pour cercueil. Ce sont ensuite les différents accessoires funéraires qui feront grimper le prix comme les sculptures, les gravures, la pierre tombale, la stèle…

Quand la tombe est spécialement conçue pour n’accueillir que des urnes, son prix est moins élevé du fait de la taille nécessaire.