Signature Contrat Obsèques

Assurance obsèques : Quels sont les modes de cotisations possibles ?

Les modalités pour capitaliser la somme nécessaire à votre convention obsèques sont présentées sous trois formes distinctes qui présentent toutes des avantages et des inconvénients selon votre profil. Il est nécessaire de bien appréhender le sujet pour faire le bon choix. Funéraire.info vous explique les différents types de cotisations du contrat obsèques.

Cotisations Tirelire Obsèques

Les différents modes de versements concernant l’assurance obsèques

Vous pouvez constituer votre capital obsèques de trois manières :

  • La cotisation unique ;
  • Les cotisations dites temporaires ;
  • La cotisation unique.

Quel que soit le mode de cotisation que vous choisissez, son montant est lié à trois critères principaux :

  • Le montant du capital que vous estimez nécessaire au règlement de vos obsèques ;
  • Votre âge au moment de la signature du contrat ;
  • Le taux de revalorisation qui vous est proposé par l’assurance.

Les différents modes de cotisation passés au crible

Définition de la cotisation unique

Comme son nom l’indique, le versement unique consiste à verser en une seule fois le montant du capital servant à financer vos obsèques : d’une manière générale, pour une moyenne estimée autour de 5 000 euros. Ce montant est calculé par rapport aux funérailles que vous souhaitez et une fois que vous avez fait établir des devis auprès de sociétés de pompes funèbres.

Dans quelles conditions opter pour cette modalité ?

  • L’âge: l’âge auquel vous souscrivez une assurance obsèques a une influence sur le montant de cette prime. En effet, plus vous êtes jeunes, plus cette somme aura le temps de bénéficier d’une revalorisation intéressante. Vous pouvez parfaitement demander à votre assureur une estimation de la cotisation nécessaire pour obtenir le capital souhaité qui tiendra compte de l’indexation.
  • Exemple de fonctionnement: si vous souhaitez provisionner un capital de 3 000 euros pour le règlement de vos funérailles. Vous versez à la signature 2 000 euros, et c’est ensuite grâce à la revalorisation et du taux d’intérêt défini dans le contrat que vous atteignez les 3 000 euros qu’il vous faut. Vous pouvez calculer le temps qui sera nécessaire à atteindre l’objectif que vous vous êtes fixé.
À noter : il faut privilégier ce type de cotisation quand vous souscrivez à partir de 75 ans, de préférence, car sinon en raison de la faiblesse de la revalorisation, elle peut devenir peu intéressante, ceci parce que le versement initial n’est pas forcément compensé par la rémunération de l’épargne.

Définition de la cotisation temporaire

La cotisation temporaire suppose un financement sur une longue durée. Le montant des versements est défini par le souscripteur suivant ses capacités et son âge, soit par son assurance. Les cotisations font l’objet de versements réguliers qui peuvent être annuels, semestriels, trimestriels ou annuels.

Le temps durant lequel elles sont effectives est mentionné clairement dans le contrat. Il s’étale généralement entre 5 et 20 ans. C’est ainsi que vous constituez le capital dont vous avez besoin.

A quel âge opter pour une cotisation temporaire ?

L’âge est également un critère important puisque les cotisations sont indexées. Il est recommandé d’adopter cette modalité de constitution de capital aux assurés de 50 à 70 ans.

À noter : vous êtes une personne âgée de 62 ans et vous souhaitez un capital de 4 000 euros que vous souhaitez financer sur 10 ans, votre cotisation mensuelle sera de 33.30 euros.

Définition de la cotisation viagère

Ce type de versement consiste à déterminer une somme que vous verserez de manière annuelle, semestrielle, trimestrielle ou mensuelle jusqu’à votre décès. Le montant de cette dernière dépend de deux critères :

  • Le capital que vous souhaitez garantir.
  • Votre âge.

Les conditions de souscription pour ce type de primes sont plus soumises à condition :

  • Chaque assureur définit la tranche d’âge dans laquelle il estime pouvoir proposer ce type de contrat.
  • La valeur de rachat de ce contrat est amputée de pénalités.

Des risques partagés

Aussi bien de votre côté que de celui de l’assureur, la prime viagère comprend certains risques :

  • De votre côté: le risque tient au fait que si vous vivez longtemps, une fois que le montant des cotisations déjà effectuées atteint celui du capital souhaité, vous cotisez à perte. En effet, vous êtes tenu de continuer à effectuer des versements, mais vos bénéficiaires ne toucheront que la somme prévue au capital.
  • Du côté de l’assureur: si vous décédez avant d’avoir capitalisé la somme nécessaire prévue au contrat, l’assureur versera à vos bénéficiaires le montant total du capital garanti au contrat.

À noter :

  • Pour ne pas être perdant, ce capital sera souscrit assez tardivement,
  • Il arrive que les assureurs soient réticents et qu’ils n’autorisent pas ce type de contrat au-delà de 70 ans.

Un bon comparatif pour faire le bon choix

Vous avez tout intérêt à demander trois devis avec les différents modes de cotisations chez le même assureur pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ces différents modes de versements.

Vous n’aurez plus qu’à calculer le montant total des cotisations pour vous faire une idée précise. Vous multipliez le montant de la cotisation mensuelle par la durée de versements. Dans le cadre d’un contrat en viager, le chiffre sera celui de la différence entre votre âge et l’espérance de vie moyenne selon votre sexe. Par exemple, vous êtes une femme, vous avez une espérance de vie de 84 ans, et vous souscrivez à 70 ans : vous multipliez le montant de la cotisation par 14 et par 12.

Vous pouvez de cette manière déterminer quelle est la formule la plus avantageuse pour vous, au moment précis où vous voulez souscrire.